La dyslexie est un trouble spécifique d’apprentissage, dont l’origine est neurobiologique.

En fait, la définition actuelle de la dyslexie est à l’effet que cela soit un déficit ou une incapacité majeure dans l’identification de mots écrits. Ce critère est central.

Plusieurs types de dyslexie ont été identifiés par les chercheurs : dyslexie phonologique, dyslexie visuoattentionnelle et dyslexie mnésique (ce 3e type n’est pas reconnu par tous les chercheurs). Dans les faits, il n’est pas rare que deux types ou plus cohabitent chez le même élève.

On parle très souvent de dyslexie-dysorthographie, car dans bien des cas, les deux troubles sont concomitants, étant donné les liens qu’ils entretiennent l’un avec l’autre (dyslexie : touche le volet lecture et dysorthographie : touche le volet écriture). Mais il arrive parfois qu’ils surviennent isolément (principalement, au niveau de la dysorthographie qui peut se présenter seule).

La lecture et l’écriture font appel à des processus complexes qui impliquent l’attention, la compréhension, la mémoire et de nombreux autres processus cognitifs. Une fragilité (ou un trouble) affectant une ou plusieurs de ces composantes va avoir un impact sur le processus global. Une rééducation est nécessaire pour améliorer les méthodes de travail, les stratégies de lecture, le doute orthographique. Parfois, l’ajout d’aides technologiques devient nécessaire à la réussite de ces élèves.